« Ayant Ce Ministère… » v2.0

En 1974, j’ai commencé à rédiger les notes de la version Recouvrement de la Bible. Ces notes explicatives sur les livres de la Bible ont été écrites pour plusieurs raisons, mais le but principal est d’amener les lecteurs à la vérité. Depuis janvier 1985, nous avons tenu des formations qui portaient sur l’ensemble des vingt-sept livres du Nouveau Testament. [En 1995, le frère Lee a terminé l’Étude de vie de toute la Bible.] Ceux d’entre vous qui ont participé à ces formations devraient avoir compris que la vocation première des notes de la version Recouvrement est de présenter la vérité. Je ne crois pas qu’il puisse se trouver autant de vérités fondamentales ailleurs que dans la version Recouvrement. D’autres exposés et commentaires, par exemple, ne mettent pas en lumière la vérité au centre du livre de Matthieu. La version Recouvrement indique clairement qu’il s’agit d’un livre sur le royaume des cieux. Elle vous fournit, d’ailleurs, une définition adéquate des vérités concernant le royaume des cieux. (Elders’ Training, Book 3: The Way to Carry Out the Vision, chap. 9 [CWWL, 1984, vol. 2, p. 310.]) Dans le recouvrement du Seigneur, nous jouissons aujourd’hui de tous les éléments majeurs de la vérité : la Bible en tant que la Parole de Dieu, le Dieu trinitaire, l’économie de Dieu, le Christ tout-inclusif dans Son ministère complet, l’Esprit en tant que le parachèvement du Dieu trinitaire passé par un processus, l’église en tant que le Corps de Christ, et la Nouvelle Jérusalem en tant que le but éternel de l’économie de Dieu. La version Recouvrement avec les notes aide à libérer et à dévoiler toutes ces vérités majeures. Par exemple, 2 Corinthiens 13.14 dit : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous. » Ce verset parle du Dieu trinitaire non pas d’une manière doctrinale, mais du point de vue de l’expérience même de Dieu qui se dispense à travers Sa Trinité dans Son peuple élu et racheté. La note sur ce verset, l’une des plus longues de la version Recouvrement, nous donne une présentation bien fondée de la vérité concernant le Dieu trinitaire, expliquant les distinctions au sein de la Trinité et la manière dont celles-ci peuvent et doivent se rapporter à notre expérience en tant que croyants et membres du Corps de Christ. C’est merveilleux ! Cette note, comme bien d’autres de la version Recouvrement, fournit également une présentation succincte et pourtant intégrale de l’économie complète de Dieu, depuis notre rédemption et notre salut jusqu’à notre habitation éternelle avec Dieu dans la Nouvelle Jérusalem. Un autre exemple est la vérité concernant le Christ tout-inclusif, qui est typifié dans Deutéronome 8.7-10 par les richesses abondantes du bon pays dans lequel Dieu a fait entrer les enfants d’Israël : « Pays de cours d’eau […] pays de blé […] pays d’oliviers […] pays où tu mangeras du pain sans avoir à te rationner […] pays dont les pierres sont du fer. » La note attachée au verset 7 explique en détail comment Christ est la réalité de tous les types présentés dans ces versets : elle montre, à partir du Nouveau Testament, que Christ est tout-inclusif pour notre expérience et pour l’accomplissement du dessein de Dieu. Cette note, comme bien d’autres de la version Recouvrement, offre également une présentation succincte et pourtant intégrale de l’économie complète de Dieu, depuis notre rédemption et notre salut jusqu’à notre habitation éternelle avec Dieu dans la Nouvelle Jérusalem. La vérité fondamentale concernant l’Esprit a été ignorée par de nombreux croyants au cours des siècles, mais par la miséricorde du Seigneur, dans le recouvrement du Seigneur, nous jouissons de cette vérité dans toute sa plénitude. La Bible révèle la plénitude de cette vérité par les nombreux titres qu’elle attribue à l’Esprit, depuis Genèse 1 jusqu’à Apocalypse 22. Dans Philippiens 1.19, l’Esprit est spécifiquement désigné comme « l’Esprit de Jésus-Christ ». La note rédigée au sujet de ce titre présente de manière claire et concise la vérité concernant l’Esprit dans toute la Bible. Bien des titres de l’Esprit dans la Bible sont expliqués dans cette note et aussi appliqués à notre expérience. Après avoir lu cette note, nous comprendrons facilement pourquoi Paul, dans ce verset, a pu parler de l’Esprit comme notre approvisionnement abondant. Bien des titres de l’Esprit dans la Bible sont expliqués dans cette note et appliqués à notre expérience. L’une des plus grandes vérités parmi nous aujourd’hui est la révélation complète au sujet de l’église selon le Nouveau Testament, une révélation que la version Recouvrement dévoile pleinement au moyen de plusieurs notes. La toute première note sur Éphésiens (note 1 sur 1.1) montre de manière exhaustive les sept aspects de l’église. Ensuite, la note 2 sur Éphésiens 4.24 donne une explication approfondie de la relation entre certains de ces aspects, avec pour point central le nouvel homme, une nouvelle personne corporative dans laquelle Christ accomplit l’économie éternelle de Dieu. La note 2 sur Éphésiens 5.27 présente la précieuse vérité concernant l’église comme l’épouse de Christ pour Sa satisfaction. Ce ne sont là que les notes principales sur l’église dans Éphésiens. Bien d’autres sont disséminées dans tout le texte de la version Recouvrement. Enfin, l’ensemble de toutes les visions et révélations de la Bible, de toutes les vérités et expériences de l’économie éternelle de Dieu, est parachevée dans la grande vision de la Nouvelle Jérusalem dans Apocalypse 21 et 22. Pendant des milliers d’années, ces deux derniers chapitres de la Bible ont été soit très mal compris soit froidement négligés par la plupart des croyants. Ce n’est pas le cas parmi nous, car nous tenons aujourd’hui en haute estime cette vision de notre destinée éternelle avec Dieu : une habitation mutuelle de Dieu en l’homme et de l’homme en Dieu. Les notes accompagnant ces deux chapitres fournissent de riches explications sur la signification de tous les signes contenus dans la vision de la Nouvelle Jérusalem, des explications qui donnent un aperçu détaillé de la manière dont l’économie de Dieu, tout au long de la Bible, s’écoule jusque dans la Nouvelle Jérusalem et se parachève dans cette cité. La toute dernière note de ces chapitres (la dernière note de l’Apocalypse et de toute la version Recouvrement) résume la signification de la Nouvelle Jérusalem et, en fait, de toute la Bible : « D’après l’intégralité de la révélation de la Bible tout entière, la Nouvelle Jérusalem, la conclusion de toute la Bible, est un mélange divin du Dieu trinitaire passé par un processus et de l’homme tripartite racheté et transformé, un mélange de la divinité et de l’humanité, qui a pour résultat une personne mystérieuse universelle et collective » (note 3 sur Ap 22.21). Les notes accompagnant ces deux chapitres fournissent de riches explications sur la signification de tous les signes contenus dans la vision de la Nouvelle Jérusalem, des explications qui donnent un aperçu détaillé de la manière dont l’économie de Dieu, tout au long de la Bible, s’écoule jusque dans la Nouvelle Jérusalem et se parachève dans cette cité. Ce ne sont là que quelques-unes des notes sur les éléments majeurs de notre foi, proposées comme des exemples concrets illustrant le premier objectif de la version Recouvrement avec les notes : présenter la vérité. L’ensemble du texte de la version Recouvrement propose bien d’autres notes sur tous ces points majeurs, ainsi que des notes sur de nombreux aspects mineurs de la vérité. Quiconque souhaite parvenir à la pleine connaissance de la vérité devrait placer la version Recouvrement au premier rang de sa liste de ressources.

Le premier objectif des notes est de vous présenter la vérité ; le deuxième est de vous dispenser l’approvisionnement de vie. Beaucoup d’entre vous peuvent témoigner qu’ils ne sont pas autant nourris par d’autres explications et commentaires que par la version Recouvrement. (Elders’ Training, Book 3: The Way to Carry Out the Vision, chap. 9 [CWWL, 1984, vol. 2, p. 310].) Le deuxième objectif de la version Recouvrement avec les notes, qui est l’approvisionnement de vie, est le moins développé des quatre objectifs identifiés dans le message cité ci-dessus. C’est peut-être normal, car cela va presque de soi. Ayant été et étant des utilisateurs de la version Recouvrement, nous pouvons certainement témoigner qu’elle ne se limite pas à l’enseignement de la vérité divine, mais qu’elle nous dispense également l’Esprit de réalité pour nous faire entrer dans toute la réalité de cette vérité. De nombreuses notes de la version Recouvrement ont été rédigées conjointement avec les formations semestrielles tenues par le frère Lee pour interpréter les livres de la Bible, une présentation colossale qu’il a appelée « étude de vie » de la Bible. L’une des caractéristiques de la version Recouvrement qui la démarque de toutes les bibles d’étude actuellement disponibles, est qu’elle dispense un approvisionnement de vie aux lecteurs, ce qui est justement l’un de ses objectifs principaux. « … les notes elles-mêmes transmettent la vie à ceux qui les lisent avec un cœur tourné et un esprit ouvert. » Lorsque l’on dit que les notes de la version Recouvrement dispensent l’approvisionnement de vie, cela ne signifie pas qu’elles expliquent la vérité de façon particulière concernant la vie divine, ni même qu’elles présentent toutes les vérités qui se rapportent à cette vie (bien qu’elles remplissent certainement ces deux fonctions avec excellence). Dire qu’elles fournissent l’approvisionnement de vie signifie qu’en plus des deux fonctions susmentionnées, les notes transmettent la vie à ceux qui les lisent avec un cœur tourné et un esprit ouvert. Ceux d’entre nous qui ont bénéficié de la version Recouvrement peuvent témoigner que chaque fois que nous y passons du temps, nous en sortons non seulement éclairés mais aussi vivifiés. Nous en tirons non seulement une nouvelle révélation et une nouvelle vision, mais aussi un nouvel approvisionnement pour vivre la vie chrétienne pour mener la vie de l’église. Pour illustrer cet objectif à l’aide d’exemples concrets, considérons les notes de deux chapitres de la Bible que beaucoup ne considèrent pas comme les meilleurs pour dispenser la vie : le premier chapitre de l’Évangile selon Matthieu et le premier chapitre du Lévitique. L’Évangile selon Matthieu commence par une longue généalogie de quarante-deux générations. Certains pourraient être tentés de négliger tous ces noms, mais les notes de la version Recouvrement en font un riche ministère d’approvisionnement de vie. S’appuyant sur le fait que cette généalogie inclut à la fois des femmes païennes et des femmes pécheresses, une note indique : « Qui que nous soyons, et quel que soit notre passé, dès l’instant où nous avons un cœur qui recherche Dieu et Son peuple, nous occupons une position qui nous permet d’être acceptés dans le droit d’aînesse de Christ » (note 3 sur Mt 1.5). De même, partant de la référence au péché de David évoquée dans la généalogie, une autre note précise : « Lorsque David commit meurtre et adultère, il fut réprimandé par le prophète Nathan, que Dieu avait expressément envoyé dans le but de le déclarer coupable (2 S 12.1-12). Lorsque David fut déclaré coupable, il se repentit. Le psaume 51 est le récit de sa repentance. Il se repentit et Dieu lui pardonna (2 S 12.13). Ensuite, il engendra Salomon (2 S 12.24). Salomon est donc le produit de la transgression et de la repentance de l’homme, plus le pardon de Dieu » (note 3 sur Mt 1.6). En guise de résumé de toute la généalogie, une troisième note souligne : « Le récit de Luc commence avec Jésus et remonte jusqu’à Dieu. Celui de Matthieu progresse d’Abraham jusqu’à Christ. Luc revient et remonte jusqu’à Dieu ; Matthieu avance et présente la lignée jusqu’à Christ. Toutes les générations étaient orientées vers Christ et amenèrent Christ. Christ est le but, le parachèvement, la conclusion, l’accomplissement et la perfection de toutes les générations ; en tant que tel, Il accomplit leurs prophéties, résout leurs problèmes et pourvoit à leurs besoins. Lorsque Christ arrive, la lumière, la vie, le salut, la satisfaction, la guérison, la liberté, le repos, le réconfort, la paix et la joie viennent avec Lui. À partir de là, tout le Nouveau Testament est une exposition complète de ce Christ merveilleux qui est tout pour nous. Alléluia, le Christ est venu ! » (note 4 sur Mt 1.17). Louons le Seigneur pour un tel Christ ! Louons-Le, car nous pouvons tous, peu importe qui nous sommes ou ce que nous avons fait, entrer dans le droit d’aînesse de Christ afin d’engendrer Christ pour le royaume de Dieu ! Louons le Seigneur pour un tel Christ ! Louons-Le, car nous pouvons tous, peu importe qui nous sommes ou ce que nous avons fait, entrer dans le droit d’aînesse de Christ afin d’engendrer Christ pour le royaume de Dieu ! Passons du Nouveau Testament à l’Ancien Testament et examinons le premier chapitre du Lévitique. De nombreux chrétiens aujourd’hui ont du mal à comprendre ce livre, mais les notes de la version Recouvrement transmettent une provision de vie riche et abondante même dans ce livre. L’une des premières notes identifie Christ comme la réalité de toutes les offrandes présentées dans ce livre : « Les offrandes représentent Dieu en Christ pour que nous puissions nous réjouir de Lui, et même Le manger, Le digérer et L’assimiler (Jn 6.53-58) afin d’être mélangés à Dieu. La manière de nous délecter de Christ en tant que la réalité de toutes les offrandes est d’entrer en contact avec Lui et de Le prendre comme l’Esprit de réalité (Jn 6.63 ; 14.16-18, 20 ; 1 Co 15.45) » (note 1 sur Lv 1.2). Les notes non seulement identifient Christ comme la réalité de toutes les offrandes, mais nous expliquent aussi comment nous pouvons nous réjouir de Christ comme la réalité en étant identifiés à Lui : « L’imposition des mains ne signifie pas la substitution mais l’identification, l’union (Ac 13.3, note 2). En posant nos mains sur Christ comme notre offrande, nous sommes unis à Lui : Lui et nous ne faisons qu’un. Dans une telle union, toutes nos faiblesses, nos défauts et nos fautes sont pris en charge par Lui, et toutes Ses vertus deviennent les nôtres. Cela exige que nous exercions notre esprit par une prière adéquate afin de ne faire qu’un avec Lui dans notre expérience (cf. 1 Co 6.17 et notes). Lorsque nous posons les mains sur Christ par la prière, l’Esprit qui donne la vie, qui est le Christ même sur Lequel nous posons les mains (1 Co 15.45 ; 2 Co 3.6, 17), se meut et agit immédiatement en nous pour vivre en nous une vie qui est une répétition de la vie que Christ a vécue sur terre, la vie de l’holocauste » (note 1 sur Lv 1.4). Comme c’est merveilleux ! Le Lévitique n’est pas simplement un livre sur les interactions entre Dieu et les enfants d’Israël il y a plusieurs millénaires ; c’est un livre sur Christ comme la réalité pour notre vie et notre service dans l’économie de Dieu ! « Les notes non seulement identifient Christ comme la réalité de toutes les offrandes, mais nous expliquent aussi comment nous pouvons nous réjouir de Christ comme la réalité en étant identifiés à Lui… » Il nous manque de la place ici pour explorer davantage la généalogie présentée dans Matthieu ou les sacrifices figurant dans le Lévitique. Cependant, nous espérons que ce petit avant-goût vous vivifiera et vous approvisionnera autant qu’il le fait pour nous, et nous vous encourageons à profiter du riche approvisionnement de vie que recèlent les notes de ces deux chapitres !

Le troisième objectif des notes est de nous aider à résoudre les problèmes courants et difficiles inhérents au Nouveau Testament. Dans presque tous les livres du Nouveau Testament, il y a des questions auxquelles il est difficile de répondre, mais aussi des problèmes et points difficiles à comprendre. Les notes de la version Recouvrement visent donc à résoudre les problèmes difficiles de la Bible afin d’aider les lecteurs à les surmonter. (Elders’ Training, Book 3: The Way to Carry Out the Vision, chap. 9 [CWWL, 1984, vol. 2, p. 310].) De nombreux lecteurs de la Bible ont été confrontés à des passages du Nouveau Testament qui sont difficiles à comprendre ou qui soulèvent des points ardus qui les empêchent de bien connaître la Bible. Parfois, ils parviennent à progresser dans leur lecture malgré les difficultés, mais ils sont très souvent bloqués, voire dans l’impasse, lorsqu’ils tentent de comprendre ces passages particuliers. Lors d’une réunion avec des frères responsables des églises locales, le frère Lee raconta sa propre expérience de se trouver bloqué dans son étude de la Bible : Dans ma jeunesse, j’avais beaucoup d’expérience de cette sorte lorsque j’étudiais la Bible. Il m’arrivait de tomber sur un passage biblique que je ne comprenais pas et d’y rester bloqué. Par exemple, 2 Pierre 2.4 parle des abîmes de ténèbres auxquels les anges qui ont péché ont été livrés. Quand je lisais ce passage dans la version chinoise de la Bible, j’y restais coincé. Je ne savais pas ce que le texte chinois entendait par « abîmes de ténèbres ». Dans la version Recouvrement, cependant, des notes adéquates aident à résoudre des problèmes de ce type. (Elders’ Training, Book 3: The Way to Carry Out the Vision, chap. 9 [CWWL, 1984, vol. 2, p. 310].) Le fardeau du frère Lee pour aider les personnes qui recherchent le Seigneur à entrer dans les vérités de la Bible et, en partie, les difficultés qu’il a lui-même rencontrées dans l’apprentissage de la Bible l’ont amené à passer beaucoup de temps à consulter des commentaires, des dictionnaires, des lexiques, des concordances et d’autres ouvrages de référence afin de produire les notes de la version Recouvrement, dans l’espoir que celles-ci pourraient aider à résoudre les problèmes difficiles relatifs à l’étude de la Parole. En guise de résultat de ce travail, la sainte Bible version Recouvrement avec ses notes fournit une interprétation correcte de nombreux points qui sont difficiles à comprendre dans la Bible, et elle donne aux lecteurs le moyen de progresser non seulement dans la lecture et la réjouissance de la Parole de Dieu, mais aussi pour comprendre et saisir la révélation divine. Le résultat de ce travail est que la sainte Bible version Recouvrement avec ses notes fournit une interprétation correcte de nombreux points difficiles à comprendre dans la Bible et donne aux lecteurs le moyen de progresser non seulement dans la lecture et la réjouissance de la Parole de Dieu, mais aussi dans leur compréhension et appréhension de la révélation divine. Un autre exemple de problème difficile dans l’étude de la Bible se trouve dans 1 Pierre 3, où Pierre écrit au sujet de la souffrance de Christ pour la justice selon la volonté de Dieu. Dans les versets 18 à 20, l’apôtre déclare : « Christ aussi a souffert une seule fois pour les péchés […] d’un côté étant mis à mort dans la chair, mais d’un autre côté rendu vivant dans l’Esprit ; dans lequel aussi, il alla et fit une proclamation aux esprits en prison, à ceux qui autrefois avaient désobéi, lorsque la patience de Dieu attendait aux jours de Noé. » La difficulté de ces versets réside dans la question de savoir à qui se réfèrent « les esprits en prison » ? Certains ont assuré qu’il s’agissait des esprits d’êtres humains morts, d’autres ont pensé qu’il s’agissait d’anges, tandis que d’autres encore ont prétendu qu’il s’agissait de démons. Nous pouvons facilement nous égarer quand nous essayons de comprendre ce passage par nous-mêmes. Cependant, une note sur cette expression dans la version Recouvrement explique clairement : Tout au long des siècles, de grands enseignants appartenant à des écoles différentes ont donné des interprétations diverses concernant les esprits en prison. L’interprétation la plus acceptable par rapport aux Écritures est la suivante : les esprits ici ne sont pas les esprits désincarnés d’êtres humains morts retenus dans le Hadès, mais les anges (les anges sont des esprits—He 1.14) tombés à cause de la désobéissance au temps de Noé (v. 20 et Étude de vie de Genèse, mess. 27) et emprisonnés dans les abîmes obscurs dans l’attente du jugement du grand jour (2 P 2.4-5 ; Jd 6). Après Sa mort dans la chair, dans Son Esprit vivant en tant que Sa divinité, Christ se rendit (probablement dans l’abîme–Rm 10.7) vers ces anges rebelles afin de proclamer, peut-être, la victoire de Dieu sur le stratagème de Satan qui visait à déranger le plan divin, la victoire qu’Il a accomplie à travers Son incarnation en Christ et la mort de Christ dans la chair. Cette note reconnaît les diverses interprétations des « esprits en prison » ; puis elle aide à identifier celle qui est la plus acceptable sur la base des Écritures et fournit les références bibliques accréditant cette interprétation. En outre, elle place la meilleure interprétation dans le contexte de la parole de Pierre et du plan éternel de Dieu. Après avoir lu cette note, les lecteurs voient clairement à qui les « esprits en prison » font référence. Ils peuvent donc franchir ce cap et progresser dans leur étude de la Parole. Un autre passage difficile du Nouveau Testament qui a troublé de nombreux croyants est la parole « dure » de Jean 6.51-59. Plus précisément, les versets 53 et 54, qui disent : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est une vraie nourriture, et mon sang une vraie boisson. » Cette parole concernant manger la chair du Seigneur et boire Son sang pour avoir la vie éternelle a fait trébucher certains de Ses disciples lorsqu’Il l’a prononcée. Aujourd’hui, elle reste difficile pour de nombreux lecteurs du Nouveau Testament. Cependant, les notes de la version Recouvrement aident les lecteurs à résoudre cette controverse apparente en expliquant le sens de la parole du Seigneur en fonction du contexte de Jean 6 et de l’Évangile selon Jean dans son ensemble. Une note attachée au mot « chair » au verset 54 explique qu’en comparant ce verset au verset 47 de Jean 6, « nous voyons que manger la chair du Seigneur et boire Son sang, c’est croire en Lui, car croire ou croire en, c’est recevoir », selon Jean 1.12. Trois autres notes dans le chapitre aident à expliquer pleinement la parole du Seigneur dans ces versets ainsi qu’à conduire les lecteurs dans l’expérience adéquate de recevoir le Seigneur ressuscité comme vie et approvisionnement de vie (note 1 sur Jn 6.57 et notes 1 et 2 sur Jn 6.63). Enfin, l’un des nombreux problèmes courants que les notes de la version Recouvrement contribuent à résoudre concerne l’assurance du salut. De nombreux croyants au cours des âges ont été perturbés par la question de la possibilité ou non de perdre la vie divine et le salut qu’ils avaient reçus. D’un côté, le Seigneur déclare clairement dans des versets tels que Jean 10.28-29 : « Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père » ; de l’autre côté, des indications supplémentaires sont parfois nécessaires pour permettre aux lecteurs de comprendre la signification des paroles du Seigneur dans les Écritures. Dans le cas présent, la note sur « la vie éternelle » dans la version Recouvrement fournit les précisions nécessaires. Elle indique : La vie éternelle […] sert à l’existence des croyants. Par la main du Père, Il choisit dans Son amour et selon Son dessein (17.23 ; 6.38-39), par la main du Fils, Il sauve par Sa grâce dans le but d’accomplir le dessein du Père (1.14 ; 6.37) ; toutes deux ont la puissance de garder et protègent les croyants. La vie éternelle ne manquera jamais et les mains du Fils et du Père ne failliront jamais. De ce fait, les croyants jouissent d’une sécurité éternelle et ne périront jamais (note 1 sur Jn 10.28). Les trois exemples ci-dessus sont un échantillon de notes de la version Recouvrement qui illustrent son troisième objectif : résoudre les problèmes courants et difficiles inhérents au Nouveau Testament. Beaucoup d’autres notes de cette nature figurent dans la version Recouvrement. Tous les lecteurs qui cherchent à progresser dans l’étude de la Bible et à en comprendre pleinement le sens devraient se servir de l’aide qu’apporte la version Recouvrement avec ses notes.

Le quatrième objectif de la version Recouvrement avec les notes est d’ouvrir les livres de la Bible. Witness Lee déclare que lorsqu’il rédigeait les notes du Nouveau Testament, il s’efforçait « d’ouvrir tous les livres ». Alors que le plan d’un livre de la Bible donne une vue d’ensemble de tout le livre, certaines notes clés, en particulier celles qui se trouvent au début d’un livre, aident à l’ouvrir aux lecteurs. Witness Lee estima que l’Apocalypse n’était plus un livre « fermé » mais qu’il était devenu un livre « ouvert » grâce à la version Recouvrement, qui « donne une interprétation très brève et concise du livre ». (Elders’ Training, Book 3: The Way to Carry Out the Vision, chap. 9 [CWWL, 1984, vol. 2, p. 311].) Dans l’Apocalypse, deux notes clés placées au début ouvrent ce livre. La première note mentionne que l’Apocalypse se situe à la fin de la Bible pour indiquer que toutes les semences de la Bible ont été parachevées. Puisqu’il est le dernier livre de la Bible, le livre de l’Apocalypse est la conclusion, l’achèvement et le parachèvement de toute la révélation divine de la Bible tout entière. Les semences de la plupart des vérités de la révélation divine ont été semées dans la Genèse, le premier livre de la Bible. Toutes ces semences se sont progressivement développées tout au long des livres suivants, particulièrement dans les livres du Nouveau Testament, et la récolte se moissonne dans le livre de l’Apocalypse. De ce fait, la plupart des choses abordées dans ce livre ne sont pas vraiment nouvelles, mais sont présentes dans les livres qui précèdent et sont perfectionnées dans ce dernier livre, dont le point central est la révélation unique et ultime de Christ, le témoignage particulier et ultime de Jésus, et l’économie de Dieu éternelle et universelle. (Ap 1.1, note 1.) La note poursuit en expliquant la signification du titre du livre : ce livre est la révélation de Jésus-Christ, qui est au centre de tout ce qui est révélé dans l’Apocalypse. En plus des révélations de nombreux aspects de Christ fondées sur celles que fournissent les livres précédents de la Bible, l’Apocalypse dévoile également Christ d’une manière nouvelle : Il est le Souverain Sacrificateur qui se tient au milieu des églises, qui prend soin d’elles avec amour, mais aussi avec une attitude de jugement ([1.]13-16) ; […] Il est l’Agneau-Lion au milieu du trône de Dieu et des quatre créatures vivantes et au milieu des vingt-quatre anciens de l’univers, qui ouvre les sept sceaux de l’administration universelle de Dieu (5.1–6.1) ; et […] Il est « un autre Ange puissant » qui descend du ciel pour prendre possession de la terre (10.1-8 ; 18.1). (Ap 1.1, note 1.) Une autre note montre le développement d’une autre révélation cruciale : l’église comme le témoignage de Jésus dans l’Apocalypse. D’un côté, ce livre nous donne la révélation de Christ, et d’un autre côté, il nous montre le témoignage de Jésus, qui est l’église. Il nous présente le Christ révélé et l’église qui témoigne. Les chandeliers du chapitre 1, la grande multitude des rachetés du chapitre 7, la femme vêtue du soleil avec son enfant mâle du chapitre 12, la moisson et les prémices du chapitre 14, les vainqueurs sur la mer de verre du chapitre 15, la mariée prête pour ses noces au chapitre 19 et la Nouvelle Jérusalem des chapitres 21 et 22 sont tous le témoignage de Jésus. (Ap 1.2, note 1.) Witness Lee a également précisé que bien que ses notes ouvrent un livre de la Bible, ce n’est que « l’ouverture de la mine ». Il a laissé aux lecteurs le soin de « creuser davantage ». (Elders’ Training, Book 3: The Way to Carry Out the Vision, chap. 9 [CWWL, 1984, vol. 2, p. 311].) La dernière note de l’Apocalypse, très instructive, illustre l’ouverture d’un puits de mine pour que l’on y creuse davantage. La Nouvelle Jérusalem, le dernier élément majeur révélé dans ce livre, n’est pas seulement la conclusion de toute la Bible, mais aussi la consommation ultime de tous les éléments importants révélés dans la Bible. Le Dieu trinitaire, l’économie du Dieu trinitaire, la rédemption de Christ, le salut de Dieu, les croyants, l’église et le royaume sont tous consommés dans la Nouvelle Jérusalem qui est le summum du parachèvement… La Nouvelle Jérusalem, la conclusion de toute la Bible, est un mélange divin du Dieu trinitaire passé par un processus et de l’homme tripartite racheté et transformé, un mélange de la divinité et de l’humanité, qui a pour résultat une personne mystérieuse universelle et collective. Cette personne est : (1) l’épouse de l’Agneau (21.9) ; (2) la consommation ultime du tabernacle de Dieu et du temple, en tant que demeure mutuelle éternelle de Dieu et de l’homme (21.3, 22) ; (3) la consommation ultime du travail de Dieu qui fit de l’ancienne création une nouvelle création tout au long des générations (Ac 4.11 ; Jn 2.19 ; Mt 16.18 ; 1 Co 3.9-12 ; 1 P 2.4-5) ; et (4) la consommation ultime de l’économie éternelle de Dieu et de Ses accomplissements divins (Ap 22.21, note 3). Cette note ouvre la mine et encourage les lecteurs à creuser dans le texte, dans d’autres notes et dans d’autres publications pour examiner et étayer le fait que la Nouvelle Jérusalem est la consommation ultime du Dieu trinitaire, de l’économie du Dieu trinitaire, de la rédemption de Christ, du salut de Dieu, des croyants, de l’église et du royaume. En s’y plongeant, les lecteurs peuvent aussi découvrir comment la Nouvelle Jérusalem est le plus grand et l’ultime signe dans la Bible. Même si la Nouvelle Jérusalem est brièvement présentée dans moins de deux chapitres de la Bible, son riche symbolisme parachève de très nombreux éléments cruciaux et riches. En effet, sa conception tout-inclusive provient uniquement de Dieu, l’« Architecte » prototypique de l’univers (He 11.10). En nous penchant sur la première note du premier livre de la Bible, nous constatons qu’elle ouvre non seulement la Genèse mais aussi toute la Bible : La Bible, composée de deux testaments, l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, est la révélation divine écrite complète de Dieu à l’homme. La révélation centrale de toute la Bible est l’économie divine unique du Dieu trinitaire unique (Ep 1.10 ; 3.9 ; 1 Tm 1.4b). La centralité et l’universalité de cette économie divine sont le Christ tout-inclusif et immensément riche, qui est la corporification et l’expression du Dieu trinitaire (Col 2.9 ; 1.15-19 ; Jn 1.18). Le but de l’économie divine est l’église comme le Corps, la plénitude et l’expression, de Christ (Ep 1.22b-23 ; 3.8-11), qui se parachèvera dans la Nouvelle Jérusalem en tant que l’union, le mélange et l’incorporation du Dieu trinitaire passé par un processus et parachevé et de Son peuple tripartite racheté, régénéré, transformé et glorifié. (Gn 1.1, note 1.) La note se poursuit avec l’établissement d’un lien entre le nom « Genèse », qui signifie « donner naissance », « origine », et sa fonction, celle d’un livre rempli des semences des vérités divines qui poussent et se développent dans les livres suivants, jusqu’à ce qu’elles soient finalement récoltées dans le dernier livre, l’Apocalypse. La Genèse est aussi une miniature de l’histoire de l’expérience humaine, qui commence par la création de l’homme à l’image de Dieu (1.26) et se termine par la transformation d’Israël, devenu l’expression de Dieu, laquelle est une semence, une miniature, de la Nouvelle Jérusalem (48.2). Enfin, la note nous prépare à la révélation de Christ en tant que vie pour le peuple de Dieu, présentée dans les chapitres 1 et 2, pour la production et l’édification de l’église. Elle nous prépare également aux biographies de huit grandes personnes « qui représentent deux races d’hommes : Adam, Abel, Hénoc et Noé, représentant la race créée ; et Abraham, Isaac, Jacob et Joseph, représentant la race appelée » en dépeignant « leur vie, leur existence et leur voie avec Dieu ». Les lecteurs de la version Recouvrement découvriront que chaque livre comporte généralement une ou plusieurs notes cruciales qui l’ouvrent. Grâce à ces notes, ils pourront se concentrer sur les questions les plus cruciales et les plus intrinsèques contenues dans chaque livre, afin d’être éclairés dans leur compréhension et de faire l’expérience de ce qu’ils lisent.